Estampilles

et Marques de Châteaux


C'est à partir de 1637 que l'obligation est faîte pour chaque Maître de "marquer de sa marque particulière" tous leurs ouvrages. Cette obligation doit permettre une meilleure application des statuts.
Le 5 décembre 1637, le Parlement de Paris rend un arrêt qui : "Ordonne que chascun maistre menuisier seroit tenu de marquer de sa marque particulier tous ouvrages... ainsy que les postiers d'estain... et inserer ladite marque en une table de plomb qui restera dans la chambre du substitut de nostre Procureur Général du Chastellet"
Cette sentence fut rendue dans un procès qui opposait les maîtres-menuisier et les maîtres-tapissiers parisiens. Si les premiers avaient le monopole de la fabrication des meubles, ils ne possédaient pas celui de leur commercialisation, laquelle était assurée en partie par les seconds. C'est pour lutter contre les abus que le Parlement de Paris rendit le jugement cité plus haut en 1637, obligeant les tapissiers à ne vendre que des meubles marqués, provenant exclusivement des maîtres-menuisiers.


Articles :

Baroli (Jean-Pierre), « Le mystérieux BVRB enfin identifié », in Connaissance des arts, mars 1957, n°61, p. 56-63.
Sorensen (Henry), « Le boudoir tout en fleurettes Louis XV qui a survécu secrètement au château de Millemont », in Connaissance des arts, n° 190, déc . 1967, p. 104-107.
Lacaze (Julien), « Le démantèlement des grandes demeures : de La Roche-Guyon à Dampierre (1987-2013) » in Tribune de l’art, avril 2013.

Bibliographie :

Pradère (Alexandre), Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, éditions du Chêne, 1989, 440 p.
Ronfort (Jean-Nérée), André-Charles Boulle (1642-1732), un nouveau style pour l’Europe, catalogue de l’exposition présentée à Francfort du 30 oct. 2009 au 31 janv. 2010, Paris, Somogy éditions d’art, 467 p.
Glorieux (Guillaume), À l’Enseigne de Gersaint, Edme-François Gersaint, marchand d’art sur le pont Notre-Dame (1694-1750), Paris, éditions Champ Vallon, 2002, 585 p.
Thillay (Alain), Le faubourg Saint-Antoine et ses « faux ouvriers », La Liberté du travail à Paris aux xviie et xviiie siècles », Paris, éditions Champ Vallon, 2002, 400 pages.

Créez votre propre site internet avec Webador